Le Bois du Roi vous manque ?
Vous manquez au Bois du Roi !

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Avec Wall-E en 2017

Tout a commencé par un simple stage, puis un cycle en alternance avec mon autre
passion du moment, la danse. Licol blanc suivi du licol bleu. Mes parents, voyant
que cela me plaisait de plus en plus, m’ont offert un second cycle puis un troisième
et de nombreux stages, quasiment à toutes les vacances. Arrêter la danse a été
une évidence puisque j’ai dû choisir entre le spectacle danse et l’étrier d’argent !

Ma première randonnée et les deux autres qui ont suivi ont été les meilleurs
moments de ma vie. Entre les longues balades, le feu de camp au milieu du pré
avec les histoires de Michel, les délicieux repas d’Ali et sans oublier ce fameux
trampoline, je ne pouvais pas m’ennuyer.

Les Saint-Hubert en shetland/poney de 2013 à 2017. Quel bonheur de défiler
devant tous ces gens avec ses amis, la belle troupe du Bois du Roi et quelle classe !

A l’obstacle, cette discipline qui nous fait parfois manger du sable, mais qu’on adore,
première année avec Wall-E, cette petite canaille que j’aime tant. Il a toujours un tour
dans son sac et m’en a fait voir de toutes les couleurs ! Il m’a beaucoup appris
(surtout à bien rester derrière). Les années suivantes à l’obstacle ont aussi été
magiques : Rik et Gap m’ont inculqué à ralentir et à arrêter correctement ;
Toga, à rester derrière et Sato, que j’ai eu une courte période, à mettre un cheval en avant …

Mais toute cette partie de mon enfance n’aurait pas été possible sans l’aide
de mes parents, dévoués à m’aider et à me soutenir. Je profite donc de ce moment
pour leur dire : MERCI ! Merci pour tout car sans vous, je ne serais pas la fille
que je suis aujourd’hui. Vous avez TOUJOURS été là pour moi.

L’équitation m’a appris à communiquer avec un être sensible qui peut en une fraction
de seconde devenir dangereux. Cela a forgé mon caractère et surtout m’a fait
rencontrer des gens en or, sans qui je n’imagine pas ma vie.

Ma petite anecdote.  On faisait une course dans la carrière et j’avais Wall-E,
j’étais contre Janeiro. Louise nous avait prévenus que ça glissait dans les tournants
et donc de ralentir pour ne pas tomber. Wall-E et moi aurions donné toute notre
vie pour gagner et devinez qui n’a pas contrôlé la vitesse dans le virage
et qui a couché son cheval comme une moto ?

Hâte de retrouver la troupe du Bois du roi qui me manque beaucoup.

Camille Paillot

Avec Izadora en 2012

Je me souviens, comme si c'était hier, de mes premières fois au Bois du Roi.

Ma fille, Amandine, avait décrété après une balade sur la plage à Djerba
qu'elle voulait faire de l'équitation. Après m'être renseignée sur le sérieux
du manège, je l'ai donc inscrit à un premier stage. Les chevaux m'impressionnaient
et je longeais le pare bottes pour me tenir aussi loin que possible d'eux.

Très vite, Marie Anne nous propose un cours adulte débutant. Dominique,
mon mari, est tout de suite partant. Je suis plus dubitative. Néanmoins
 je me laisse convaincre...et c'est ainsi que s'initie notre aventure équestre.
 
En 12 ans, il s'en est passé des choses. Les cours, les carrousels, les randonnées
s'enchaînent. Nous avons même fini par devenir propriétaires. A commencer
par notre petite Izadora, petit cheval tellement généreux...Elle nous a énormément
appris à Amandine et à moi-même. Et puis, il y a eu les premiers concours.
Journées riches en émotions. Nous en rentrons souvent complètement claqués,
mais fiers de notre fille et de notre petite jument qui ramènent presque chaque
fois un flot! Quel bonheur, elle nous a apportés.  Et quand je l'écris, les larmes
me montent aux yeux, car nous sommes bien conscients qu'elle arrive tout
doucement au bout de sa carrière. Elle a tant donné, j'espère que nous lui trouverons
un bel endroit pour une retraite paisible. Elle le mérite ! 

Et puis, pour qu'Amandine puisse continuer à  évoluer, Canelle est venue agrandir
la famille. Mon Dieu qu'elle nous en a fait voir...assurément pleine de qualités,
mais un caractère disons, bien à elle. Mais avec beaucoup de patience
et de persévérance de la part d'Amandine, mais aussi d'Ali, elle a énormément
progressé pour ainsi atteindre le niveau 2e degré.  Et là, patatras, 3 jours avant
l'examen, tendinite à l'antérieur gauche.

Après des mois de revalidation, nous voyons enfin le bout du tunnel. Cette mésaventure
reflète bien la vie d'un cavalier. Des hauts, des bas en permanence. 

Même si je conduis Amandine chaque jour (puisqu'heureusement elle peut
continuer à s'occuper de nos chevaux durant cette période difficile), mon cours
du dimanche après-midi en compagnie de mes amis cavaliers et de Philippe
ainsi que mon cours du mardi avec Ali me manquent profondément.

Après Iza, je ne savais pas si je pourrais encore faire confiance à un autre cheval.
Or, Just in Time, Assinao, Magnus...m'ont prouvé le contraire. Monter à cheval,
c'est notre bouffée d'oxygène. Quand on est à cheval, on oublie tout, les soucis
restent à la maison. Et puis, il y a cette relation entière que nous entretenons
avec le cheval qui nous fait tellement de bien et qui est devenue essentielle
à l'équilibre de notre famille et de nous tous, passionnés d'équitation.

A tous, à très bientôt pour encore de nombreuses aventures équestres!

Valérie Lemaire

Avec Aughacas en 2015

Comme tous les cavaliers du Bois du Roi, monter me manque beaucoup.
Depuis 16 ans, fidèle cavalière de l’écurie, j’ai des chevaux dans le cœur
et des souvenirs plein la tête. Certains m’ont réellement marqué et ont fait
de moi ce que je suis aujourd’hui.

Tout d’abord il y a Juju, cette ponette, je la garderai dans mon cœur toute ma vie !
Ma première année d’obstacle, sur son dos en 2010, signait pour elle la dernière
de sa carrière, une deuxième place au derby, très serré, avec un sans faute,
fut une belle réussite et une de mes meilleures impressions.

Un deuxième cheval inoubliable est aussi mon cheval préféré : Aughacas.
Ce petit gris, pourtant pas si jeune, avant tant à apprendre à son arrivée.
Je l’ai monté tous les matins pendant un stage d’étés. Il a cassé pas mal
de clôtures dans les prairies cette semaine-là ! J’ai eu ensuite la surprise
et la joie de le travailler à l’obstacle pendant 2 ans. Plutôt craintif et froid,
il a été inquiété par tous les obstacles ! Cela n’a pas été une mince affaire
de lui faire comprendre que les barres n’allaient pas le manger ! Il faut
des jambes, mais quel bonheur lorsque les parcours deviennent
des sans-fautes ! Avec lui, j’ai le sentiment de pouvoir tout essayer.
Il ne me décevra jamais, j’ai confiance.

Le dernier souvenir, à jamais dans ma mémoire, une des plus belles journées
de ma vie, c’est le spectacle de carrousels de 2019. Avec Julie Kinna et toutes
les filles du groupe du vendredi 20h45, notre « boite à musique a conquis le jury !
Cette première place fut un bonheur immense partagé avec toute l’équipe.
Le sentiment d’un accomplissement énorme après les répétitions acharnées !

J’ai eu l’occasion de découvrir Reggie avant le confinement, et j’ai hâte
de pouvoir le monter à nouveau, tout comme j’ai hâte de retrouver mes amis,
l’ambiance et les chevaux !

Manon Hamacher

Avec Orgeval en 2015

Je sais que j’ai de la chance d’avoir mon propre cheval !
Surtout aujourd’hui, quand chacun est confiné chez lui.

Pour l’instant, grâce au télétravail, sans le stress habituel de cette vie
à 100 à l’heure, j’ai encore plus le temps de m’occuper de Widu. Une large compensation
personnelle durant cette période épouvantable. J’en conviens.

Cependant, je pense à vous, tous les cavaliers du Bois du Roi, mes amis,
mes élèves. Autant passionnés que moi, vous ne pouvez plus monter à cheval !
Je n’ose imaginer à quel point cela doit être pénible loin des chevaux et loin
de la société de notre Bois du Roi.

Ces récits que l’on peut lire de chacun d’entre nous sur le site font du bien !
Même loin, on sait que notre coeur à tous est voué au Bois du Roi !

Un de mes plus forts évènements équestres est la finale du jumping de Liège 2019
en dressage avec Widu. J’ai eu l’impression de réaliser un rêve de petite fille.
Et l’objectif de 2020 serait une nouvelle sélection, mais cette fois dans le niveau 2.
 
Un livre suffirait-il pour raconter tous les magnifiques souvenirs ?
En juillet ça fera 20 ans que j’ai commencé l’équitation, 20 ans que le Bois du Roi
est ma deuxième maison. Beaucoup des plus beaux moments de ma vie se sont
passés au Bois du Roi, notamment 6 merveilleuses années sur le dos d’Orgeval.

Orgeval, mon chouchou avant d’avoir Widu. Ce bai avec qui j’ai gagné le classement
général d’un challenge, remporté le grand Derby et sauté 1m 25 en leçon m’a donné
confiance comme jamais à l’obstacle. Avec lui je n’avais pas peur d’un refus,
en fait je n’avais peur de rien ! Il était parfait ! Trotteur, il n’avait pas les plus belles
allures et pourtant je l’ai eu quelques années au dressage et on a déroulé
de jolies reprises avec des classements. Lors d’un Combiné, j’ai été deuxième
ex æquo avec lui et Widu que je montais aussi. 

Un été Orgeval s’est blessé au genou, de l’infection s’est installée et il fallait
lui faire des piqûres. J’ai la phobie des aiguilles, malgré tout je lui ai fait
ces injections, car je voulais le soigner moi. J’habitais loin du manège
et je suis venue tous les jours lui faire les soins et le marcher jusqu’à
ce qu’il aille mieux. Je l’aimais comme une folle !
 
Oui, il faudrait un livre pour relater tous mes plus beaux souvenirs. Je pense
au deuxième degré, aux concours de carrousels, aux stages donnés
des étés entiers, aux réussites de nos élèves lors des examens, aux randonnées,
aux balades menées en juillet/août, aux carrousels organisés pour les Saint-Hubert
dont ceux d’obstacle, à la deuxième place du Derby avec Widu l’année
après le 1er prix d’Orgeval, aux repas entre moniteurs, aux Saint-Hubert,
à l’assistance des courses d’endurances de Michel dont celle de Florac
pour le championnat d’Europe avec une médaille, aux leçons que je donne
chaque semaine depuis des années, aux délicieux soupers de Marie-Anne,
à toutes ces heures à cheval et à tous ces merveilleux chevaux que j’ai eu la chance
de monter dont mes préférés Sahada, Hassan, Cielak, Kwinji, Samhiro,
Le Hibou, Ourasi, Wil, Sahid, May-by, Jamil et bien sûr Orgeval.

Julie Kinna 

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Et envoyez votre récit par mail à manege@boisduroi.be
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